Séries 

Chaque série de travail désignée par une lettre est réalisée pour l’essentiel avec des matériaux collectés ; ils sont mis au point à l’atelier et cuits à haute température en four électrique. 

A 
L’argile utilisée ici est très sableuse et rouge après cuisson. La technique est de pincer du bout des doigts des parois très fines. Argile et technique donnent à ces pièces une présence quasi-organique. En remplaçant la pierre inerte et pérenne par une roche pétrie de vitalité et de fragilité, la stèle prend un autre aspect. 

B 
Plus grandes que les pièces des autres séries, ces éléments encastrés s’adossent aux murs comme des vestiges d’architecture et dialoguent avec l’espace. 

H 
Chaque pièce de cette série est comme un bas-relief détaché d’une paroi. Comme une pierre plate redressée, elle offre des mouvements inattendus.

i 
Ces contenants semblent rongés et animés - leurs parois se sont dissoutes alors que leurs lèvres et leurs pieds restent parfois identifiables. Ici l’argile de Dieulefit utilisée structurellement se déforme à la cuisson et interagit avec l’émail. 

O 
Cette série de pièces établit des relations entre deux matières minérales : la céramique et la pierre. Toutes deux sont issues de transformations, l’une multimillénaire et l’autre artificielle - quasi immédiate. Chaque pierre est piochée dans la collection personnelle de l’artiste, glanée au détour des chemins. 

U
Cette série de pièces transforme le récipient originel. Ces contenants sont comme témoins d’une mémoire illisible et vivante, qui a perdu son origine. 

T 
La surface plane en pierre s’élève sur une architecture en céramique. La pierre plate ressemble à un vestige naturel, comme une table de glacier ou la butte témoin d’un massif sédimentaire. Elle devient un objet spectaculaire et énigmatique - qui s’élève et s’enracine à la fois - et qui s’inspire du vocabulaire formel de l’érosion. 

W
Bouquets secs ou fossiles, ces pièces évoquent un monde végétal pétrifié.